J e me suis fait prendre de force par mon prof de

Chapitre 1
Je suis assise à mon bureau, les mains croisées, le menton qui repose sur ces dernières à regarder par la fenêtre la neige qui ne cesse de tomber… J’aimerai tellement être dehors à cet instant, mais je suis hélas coincée, là, dans cette classe, en heure de colle, avec Monsieur cinaz

Je rêvasse quand soudain j’entends un bruit qui vient me faire sursauter… C’était Le professeur qui venait de faire taper sa règle contre son bureau pour me réveiller. Je vois en lui de la colère, ses yeux gris me fixent longuement, je baisse les yeux… Il a toute les défaut possible, petit, moche, gros et vieux (42 ans), il est en revanche mystérieux.

Je ne l’apprécie pas, il trouve toujours un prétexte pour me mettre en retenue alors que je ne fais rien, à croire que c’est un jeu : ‘Khadija vous avez oublié votre cahier »,  »vous ne devez pas écrire les titres en rouge sur un copie »,  »vous ne devez pas faire tomber votre stylo », c’est ainsi que chaque mercredi je me retrouve seul devant lui.

Je suis plutôt isolante et extravertie alors que toutes mes copines de mon âge ont un petit copain, moi je suis toujours seule, je n’ai jamais eu de relation, je n’ai jamais embrassé un garçon, je passe un peu pour la fille sainte ni touche du lycée… mais cela est à cause de ma religion.

Que le temps soit long en salle d’étude, je m’amuse à boucle mes cheveux brun avec mes mains, j’ai chaud, je décide d’enlever mon t-shirt, je suis à présent en débardeur blanc (ce qui laisse entrevoir mon soutien-gorge). Le prof qui corrigeait des copies lève les yeux vers moi, hausse un sourcille, se lève d’un bon. Mon cœur commence à battre de plus en plus vite comme si j’avais fait une grosse bêtise… Ai-je respiré trop fort ? Ai-je mis trop de temps pour mon exercice ? Pourvus qu’il ne me colle pas pour les restes des jours…
Il me fixe, à deux mètre deux moi, aucune expression sur son visage, son poing gauche se resserre de quelque centimètre, il fait craquer son cou, reprend sa respiration… Je deviens rouge, ma respiration est lente et saccadée, mon cœur fait des bon… Je me sens coupable, mais de quoi ? J’ai toujours peur de faire n’importe quoi, d’agacer les gens, ne pas être à la hauteur et culpabiliser.

A présent je regarde le bureau, un peu soumise, le silence et la pire des torture pour moi… Les larmes sont là, je me retiens, je n’ai pas envie de passer pour plus faible que je le suis déjà… Je lève les yeux, il est toujours là, à deux mètres de moi à me fixer, un regard sombre et déterminé. Il s’avance un peu, pose une main sur mon épaule, je ressens cela comme une décharge électrique, pourtant sa main est douce… Il me dit avec une voix suave :  »Remettez votre pull, vous risquerez d’avoir froid »

J’obéis de suite, depuis quand il se soucie de ma santé ? Il veut rajouter quelque chose mais la sonnerie retentie, il sourit, les yeux plissés, je me lève maladroitement, mon sac à dos contre ma poitrine, et je sors le plus vite possible en bredouillant quelques mots de politesse. En sortant de la classe, c’est comme une prise d’oxygène… J’espère que la semaine prochaine, il y aura d’autre  »collés »…

Je me suis fait prendre de force par mon prof1

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